kiiwuii's Garden

Assis dans l'herbe, le trafic et les enfants qui jouent. La chaleur du soleil se déposent sur ma peau. Je me retrouve étendu cherchant ce contact avec l'herbe douce.
Dans tes bras je me sens rassuré, comme si ici et maintenant rien d'autre ne pourrait venir nous atteindre. Mes doigts entrelacés qui tracent inlassablement des ronds sur tes mains grandes et chaudes.
Le vent pas si présent fait vagabonder les branches et la nature se fait entendre. Ce moment reste la, tout comme nous allongé l'un contre l'autre sans pouvoir se quitter.
Je me prête alors au jeu du regard, j'ai envie de pouvoir me perdre dans tes yeux pour toujours mais je n'arrive pas à soutenir un regard.
Cela me paraît étrange et encore irréaliste pourtant c'est bien la réalité, et je l'apprécie.
Je n'ai pas perdu mon temps, c'était le bon moment et j'en profiterai le plus longtemps possible.
Alors oui je l'admets je t'aime.

<3

La procrastination me poursuit. J'ai beau tout faire pour l'éviter mais je pense qu'au fond elle m'éloigne de projet que je n'aime pas tellement. Alors qu'un projet qui me tien à cœur me tiendrait en haleine pendant plusieurs jour d'affilés.
J'aimerai bien savoir travailler sans avoir de motivation sauf que ce résultat m'amène à un travail morose et répétitif sans création venant de moi.
La motivation c'est ce qui manque à mon corps et à mon esprit pour accomplir une seule tâche. Cette motivation est comblé par la musique ou un podcast, un film ou des vidéos. C'est un cercle vicieux, j'essaye de faire une tâche mais je suis appâté par l'aliénation des réseaux sociaux. Je suis addict à cette récompense. Je veux connaître l'histoire suivante, voir encore plus de dessins, plus de vidéos satisfaisantes. Je veux pouvoir me dire que je suis assez riche pour n'avoir aucun problème comme ces riches influenceurs. Ces tutoriels do it yourself avec des matériaux à plus de 100 euros pièces avec pour but de recycler un meuble. C'est pas en achetant des meubles à ikea que l'on va y arriver...
Tout est faux, tout est joué et réfléchi en amont. Tout est pensé afin de devenir virale. D'atteindre non pas les personnes qui en ont besoin mais ceux et celles qui veulent critiquer s'en plaindre.
Les détails cachent et révèlent.

Je m'attache à ces petites textes du soir lu par quelques personnes inconnus. Des secrets partagés. Cela me permet d'écrire quand je veux sans tenir de rythme; de pouvoir parler de ce dont j'ai envie comme j'en ai envie. Pouvoir m'exprimer avec des milliards de fautes que je ne corrigerai jamais. Juste un moment, un texte sur l'instant. Merci de continuer à lire avec ou sans attention.

Comment ont dit à quelqu'un qu'on aime que quelqu'un d'autre qu'on aime nous aime ?
Je suis à ce point où on se demande qui on aime vraiment et pourquoi, avec qui je me vois engager une relation ? Je me rends compte que j'aime sans vouloir avoir plus juste avoir cette imagination de il se peut qu'il m'aime.
J'essaye de m'imaginer, de penser à comment ce serait mais au fond je sais que je suis loin de la réalité. Je parais détacher de beaucoup de chose mais si quelqu'un me prend dans ses bras et que j'ai suffisamment confiance je m'effondrerai à cause de ce juste trop. C'est pour ça que je me retiens que je n'arrive pas à dire ce que je voudrai. Que je reste vague, flou, trouble. J'ai l'impression d'être perturbé et absente, être entouré et profiter de l'instant mais que je voudrais autre chose. Je veux en avoir le fin mot de toute cette histoire.
Je pense aimer cette personne qui m'aime sans trop savoir ce que je veux, c'est le problème quand on essaye d'oublier quelqu'un qu'on aime depuis longtemps, après on ne sait plus vraiment ce que l'on veut.
Je veux être aimé, pouvoir baisser ma garde et pouvoir aimé librement sans avoir cette sensation de devoir protéger quelqu'un.
Je pense que j'ai grandi en un an sans relation. Je peux savoir ce que je veux et ce dont j'ai envie. Je pense qu'il me reste tout de même beaucoup de chose à apprendre et découvrir, chacun et différent et à des souhaits et désirs inimaginables.
C'est ce qui fait la beauté de la vie.
Alors oui je n'aime pas m'exprimer en vrai ni par message avec quelqu'un mais je le fait avec moi et avec ces petites vues ici qui me sont inconnues.
Écrire est pour moi source de liberté peut importe qui lira ceci, il ou elle découvrira pour sur une partie de moi différente à chaque fois.
Sur ce bonsoir.

Il fait froid mais l'ambiance est joyeuse, après un an à se côtoyer et se saluer tous les matins les discussions évoluent. Deux groupes se forment les deux classes échangent. D'une part la mienne avec un professeur. Le contrôle reporté ou non ? Je suis sur le côté à douter, je cherche un appartement mais ai-je fais le bon choix d'entreprise ? Surement. 

La sonnerie retentit, elle nous emmène vers notre salle. Notre professeur arrive, ouvre la salle. Il fait chaud, mes mains restent froides pas piquantes juste froides. On rigole, on s'amuse, on change de salle finalement. Il faut dire que 20 places pour 25 personnes ce n'est pas assez. On monte les escaliers rentre dans la salle plus grandes mais vide. Il fait bon, pas chaud, pas froid.

Une classe d'un côté, une de l'autre, comme à la rentrée. L'une organisé assis du premier au deuxième rang, l'autre, la mienne, du troisième au quatrième rang. Nos deux professeurs contre les tables de présentation. Tout le monde dans la salle sait pourquoi nous sommes ici, depuis vendredi nous le savons. Une tragédie, un meurtre dans un établissement scolaire. 

Je suis la sur ma chaise à fixer le panneau en feuille plastifiée "attention à la marche" posé par terre. Quelle marche ? je me demande, tandis que nos professeur nous demande ce que l'on ressent. Je ne sais pas. Je ne ressens pas. Une attaque terroriste, c'est choquant, évidemment.

"C'est un fou" nous dis notre professeur. Cette pièce, ce moment où ce professeur n'aura jamais accès. Pourquoi ? Parce que c'est lui la victime de l'attaque. Un "héro" c'est le titre d'une des vidéo à son sujet. Des amis d'un élève étaient dans ce lycée, connaissait le meurtrier. On déjà échangé avec lui. Un type banal qui faisait son sport tous les matins, disait ce jeune à la télé.

Le plan Vigipirate renforcé c'est à dire ouvrir nos sacs quand on entre dans l'établissement, on est habitué depuis nos 10 ans à le faire. Une nouvelle consigne cependant : ne pas se rassembler à la sortie.

Je sais pas par quoi commencé mais je crois que notre histoire à un peu commencé comme ça et maintenant je fais comme si plus rien entre nous n'a jamais existé. Pourquoi j'ai été insouciante ? La seule chose que ça m'a apporté c'est ce mal enfin plutôt ce manque. Des "et si" avec lesquels je peux refaire un monde mais je ne l'apprécie pas vraiment parce que je ne suis pas toi. Je me demande souvent si tu repenses à moi si tu voudrais que cet été dure à jamais. Je n'avais rien prévu mais l'univers avait tout planifié. Ces nuit étoilés je le revoit dans mes yeux en retombant sur des photos dans ma galerie.

Oh non ! Méprends toi je ne me morfondais pas. Enfin jusqu'au moment où je suis tombé dessus, c'est alors que tout s'enchaîne. Quelle été ce dernier message ici « Je t'aime ». C'est assez ironique vu le dernier message que tu m'as adressé un simple "quoi ?" Puis non finalement effaçons ça et "ce n'est plus réciproque". Etait-ce un amour d'été ? C'était peut-être ma faute de mal communiquer mais personne ne m'a appris à garder le contact, à dire je t'aime et à embrasser. Par contre on apprends assez vite à pleurer regretter et détester. Enfin je ne peux pas vraiment dire détester. Aurait-on pu être simplement ami dés le début ? Ce qui me fascine c'est qu'une rupture ce n'est qu'une seule personne qui décide. Il me semble que tu m'a envoyé ce long pavé un mardi ou mercredi et le truc ironique de notre génération c'est qu'on est censé avoir tout le temps nos téléphones sur nous, avec nous. Et cette seule fois où il aurait peut être été nécessaire ou non ça n'y aurait rien changé que je l'ai oublié pendant plusieurs jours ou aucun ça n'a rien changé. Parce que t'ignorer à cette soirée . T'ignorer ? J'ai passé une demie heure à essayer de ravaler ma figure et à écouter mes ami.e.s qui me consolaient.

Et ce moment magique dans le bus où je me disais si je descends maintenant et que je vais chez toi maintenant est-ce que ça changera quelque chose. L'histoire était scellée dés le début de l'été, moi le nord, toi le sud et l'amour dans tout ça ? Il n'était certainement pas destiné à être dans des discussions, tu méritais des câlins, de l'amour réelles pas virtuel. Tout ce que j'avais à offrir c'était de l'épuisement et de l'incompréhension face à une chose inconnu : l'amour distant. Un jour tu m'as dit « tu me manques » et j'ai du répondre un truc comme ouais bah je sais pas vraiment si tu me manques aussi. Je ne sais pas comment exprimer clairement ce que je ressens mais je sais que tu me manques, que ma famille me manque et mes amis aussi. J'ai toujours été si proches de tout le monde que ce manque n'existait pas. Je pense que je vais t'ignorai si l'on ai amené à se revoir, et je voudrais bien dire que cela ne me dérange pas de te voir mais pour être honnête je n'en ai aucune foutre idée de ce que je vais ressentir.

Je me mets à espérer que tu regrettes. Mais de toute façon le plus ridicule c'est ce texte que tu ne liras pas et que sûrement personne ne liras. Enfin j'ai l'impression d'être un peu libre, je finirai bien par un truc du genre si tu passes par la, si tu lis tout ça sache que tu m'as appris l'amour et que je tenait vraiment à toi, beaucoup. Je me demande encore combien de temps il faudra attendre pour trouver quelqu'un avec qui pouvoir partagé des sentiments. C'est en voulant rajouté ces mots que j'ai l'impression d'avoir été une erreur dans ta vie que de toute façon tu trouvera mieux. Les mecs drôles ont toujours des bonnes meufs j'ai l'impression. Je te souhaite d'être heureux après tout. Et non je n'ai pas pleuré, j'ai tellement bien appris à cacher mes émotions que même moi je voudrais bien les apercevoir.