13:12 16/10/2023
Il fait froid mais l'ambiance est joyeuse, après un an à se côtoyer et se saluer tous les matins les discussions évoluent. Deux groupes se forment les deux classes échangent. D'une part la mienne avec un professeur. Le contrôle reporté ou non ? Je suis sur le côté à douter, je cherche un appartement mais ai-je fais le bon choix d'entreprise ? Surement.
La sonnerie retentit, elle nous emmène vers notre salle. Notre professeur arrive, ouvre la salle. Il fait chaud, mes mains restent froides pas piquantes juste froides. On rigole, on s'amuse, on change de salle finalement. Il faut dire que 20 places pour 25 personnes ce n'est pas assez. On monte les escaliers rentre dans la salle plus grandes mais vide. Il fait bon, pas chaud, pas froid.
Une classe d'un côté, une de l'autre, comme à la rentrée. L'une organisé assis du premier au deuxième rang, l'autre, la mienne, du troisième au quatrième rang. Nos deux professeurs contre les tables de présentation. Tout le monde dans la salle sait pourquoi nous sommes ici, depuis vendredi nous le savons. Une tragédie, un meurtre dans un établissement scolaire.
Je suis la sur ma chaise à fixer le panneau en feuille plastifiée "attention à la marche" posé par terre. Quelle marche ? je me demande, tandis que nos professeur nous demande ce que l'on ressent. Je ne sais pas. Je ne ressens pas. Une attaque terroriste, c'est choquant, évidemment.
"C'est un fou" nous dis notre professeur. Cette pièce, ce moment où ce professeur n'aura jamais accès. Pourquoi ? Parce que c'est lui la victime de l'attaque. Un "héro" c'est le titre d'une des vidéo à son sujet. Des amis d'un élève étaient dans ce lycée, connaissait le meurtrier. On déjà échangé avec lui. Un type banal qui faisait son sport tous les matins, disait ce jeune à la télé.
Le plan Vigipirate renforcé c'est à dire ouvrir nos sacs quand on entre dans l'établissement, on est habitué depuis nos 10 ans à le faire. Une nouvelle consigne cependant : ne pas se rassembler à la sortie.