Flow
Le cinéma parlant, c’est fini. Ne vous inquiétez pas, seulement pendant 1 h 30. Le temps d’admirer le voyage à travers le point de vue d’un petit chat noir durant une catastrophe d’ampleur mondiale. Si vous connaissez la prophétie des grenouilles, vous devez être familier avec « le déluge ». Alors que 40 jours de pluies tombent en une seule nuit. Dans Flow ce n’est pas la nuit, mais subitement au détour d’un arbre qu’un torrent d’eau menace toute la faune de la forêt. Le film nous parle évidemment de catastrophe naturelle, mais la trace de l’humain n’est présente qu’au travers d’objets, de maison ou encore de statue. Un chat, un capybara (espèce de rongeur), un chien et un lémurien sont sur bateau. Promis ce n’est pas une mauvaise blague, seulement l’équipe qui va se retrouver à voguer dans l’étendue d’eau qu’est devenue leur forêt. Le titre complet en français est Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau. On a l’habitude des chats qui craignent le bain ou la rivière. Ici, le chat n’a d’autres choix que de confronter sa peur à ce lac immense. On a envie qu’il batte sa peur alors quand pour la troisième fois, il tombe dans l’eau, on a toujours la même criante, va-t-il retrouver le bateau ?
Je vous propose trois pistes de regard sur le film. Le premier est le classique, l’aventure des animaux et les événements magiques qui s’y déroulent. Le second se concentre sur l’animation du film, elle est inhabituelle par rapport à d’autres films, elle parait à la fois trop réaliste et en même temps, elle a un air de peinture sur toile. C’est une animation faite en 3D sur Blender, c’est un logiciel d’animation 3D utilisé dans le domaine des jeux vidéo. Ce film, sublime par ses dessins et sa musique, montre une hybridation des genres cinéma et du jeu vidéo. Je vous invite à prêter attention aux détails. La dernière piste sous laquelle voir le film concerne les émotions du chat, ce n’est pas un valeureux animal prêt à tout pour se défendre. Il doute, il a peur, il ne sait pas quoi faire ni comment interagir avec les autres animaux. Cet axe put réconforter les enfants lors du visionnage. « Si le chat peut avoir peur, alors moi aussi ».
Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau, un film de Gints Zibalodis, histoire de replonger en enfance et de se promener dans une forêt immergée.
J’ai adoré le film comme beaucoup d’autres en 2024, mais Flow à ce petit goût de nouveauté très plaisant. Alors quand j’ai vu que Flow à remporté 2 des plus grands prix du cinéma, un césar et un oscar, je ne pus m’empêcher de sourire pendant longtemps.